Brompton Pulp & Paper Company
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En 1900, la Royal Mills Company décide de vendre ses possessions achetées plus de sept ans auparavant à la St-Francis Mills Corporation et inutilisées depuis. Alors qu’Onésime Lambert se porte acquéreur d’une grande quantité de terres pour en faire la spéculation, Edmund W. Tobin a une toute autre idée en tête. Il achète le parc de la Rive, une longue bande de terre le long des rues Saint-Lambert et Notre-Dame et toutes les terres situées de l’autre côté de la rivière, sur la route 143 et le chemin de Notre-Dame-des-Mères.
La même année, il fait construire une scierie sur la berge de la rivière Saint-François derrière la rue Notre-Dame. Il fait aussi construire une chaussée en ciment de l’autre côté du cours d’eau et y ouvre, en 1901, la Brompton Pulp & Paper Company.
En 1906, une autre usine de M. Tobin, la Tobin Manufacturing Company (qui deviendra la Brompton Lumber & Manufacturing Company) voit le jour au parc de la Rive. La florissante scierie fournit une usine en bois d’œuvre et une autre en sciure pour la fabrication de papier. De telle manière qu’Edmund W. Tobin devient bientôt l’un des hommes les plus riches de la région.
Des problèmes chez le personnel ouvrier commencent à apparaître en avril 1920. Les 200 travailleurs de la Brompton Pulp & Paper seront en grève pendant un mois. Une autre grève, cette fois-ci de moindre importance, se produira à l’aube de l’année 1930. En 1938, ce sont des problèmes administratifs qui assaillent la compagnie après le décès de M. Tobin.
Le coup de grâce est porté à la compagnie par l’inondation de mars 1948. La Ville de Bromptonville, considérant que l’usine aurait dû retarder l’ouverture de ses vannes, lui impute la responsabilité de l’inondation. La Brompton Pulp & Paper Company est poursuivie pour la somme d’un million de dollars et doit fermer ses portes. En 1949, la Ville de Sherbrooke achète l’usine afin d’utiliser ses turbines pour la fabrication d’hydroélectricité. Elle sera plus tard rachetée par la compagnie Kruger qui continue à utiliser l’usine de pâtes et papiers encore aujourd’hui.
La même année, il fait construire une scierie sur la berge de la rivière Saint-François derrière la rue Notre-Dame. Il fait aussi construire une chaussée en ciment de l’autre côté du cours d’eau et y ouvre, en 1901, la Brompton Pulp & Paper Company.
En 1906, une autre usine de M. Tobin, la Tobin Manufacturing Company (qui deviendra la Brompton Lumber & Manufacturing Company) voit le jour au parc de la Rive. La florissante scierie fournit une usine en bois d’œuvre et une autre en sciure pour la fabrication de papier. De telle manière qu’Edmund W. Tobin devient bientôt l’un des hommes les plus riches de la région.
Des problèmes chez le personnel ouvrier commencent à apparaître en avril 1920. Les 200 travailleurs de la Brompton Pulp & Paper seront en grève pendant un mois. Une autre grève, cette fois-ci de moindre importance, se produira à l’aube de l’année 1930. En 1938, ce sont des problèmes administratifs qui assaillent la compagnie après le décès de M. Tobin.
Le coup de grâce est porté à la compagnie par l’inondation de mars 1948. La Ville de Bromptonville, considérant que l’usine aurait dû retarder l’ouverture de ses vannes, lui impute la responsabilité de l’inondation. La Brompton Pulp & Paper Company est poursuivie pour la somme d’un million de dollars et doit fermer ses portes. En 1949, la Ville de Sherbrooke achète l’usine afin d’utiliser ses turbines pour la fabrication d’hydroélectricité. Elle sera plus tard rachetée par la compagnie Kruger qui continue à utiliser l’usine de pâtes et papiers encore aujourd’hui.
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